La méditation

Le méditant, dans sa quête d'introspection,

s'abandonne à sa respiration.

INSPIR EXPIR

Le calme soudain, le laisse s'accomplir.

Il voyage, par-delà le temps et l'espace,

il s’allège, de sa besace.

Devenue, bien trop, lourde et encombrante.

Là où il va, nul besoin de ses poids qui le hantent.

Corps dédoublés, conscience décuplée,

ouvrant les yeux sur ce qu'il est !

Enfant de la vie, les yeux ébahit, il la contemple.

Spirale à jamais renouvelée,

À JAMAIS VIBRANTE D'INTENSITÉ.

Yeux bleus d'azur,

le fils du soleil murmure.

Attiré vers des contrées mystérieuses,

étiré vers des dimensions lumineuses,

présent à la fois dans deux monde, que tout opposent.

L'un de vérité, baignant dans une lumière majestueuse,

l'autre mensongé et obscur.

Une décharge qui nous gouverne jusqu'à l'usure,

AINSI IL EST VIVANT PLUS QUE JAMAIS

CAR IL SAIT !

la quête du graal, un mythe ou une réalité ?

Tout mythe prend sa source sur des faits réels. Ces faits à leurs époques ont été tellement marquant que nous les avons perpétré et transmit jusqu'à nos jours.

Prenons l'exemple du mythe du déluge, il existe dans beaucoup de cultures anciennes : Mésopotamienne, grecque/romaine, etc ... 

Ils relatent tous, des pluies torrentielles  et des inondations extrêmes, tuant, hommes et animaux, à l’exception d’un seul couple de chaque espèce, préservée de celles-ci. Afin que la vie se perpétue sur terre.

Tablette XI - épopée de Gilgamesh.

Dans la tablette XI de l'épopée babylonienne de Gilgamesh datant d'environ -1700, déchiffré en 1862 par George Smith dit :

"La colère des grands dieux, qui avaient voulu dépeupler la Terre (...) l' instigateur en était Anu. Cependant, le dieu Ea ( Enki ) des eaux souterraines, protecteur des humains, le trahit en prévenant en songe son ami Atrahasis, en lui enjoignant de construire une arche étanchée au bitume et d'embarquer avec lui des spécimens de chaque être vivant (...)"

Depuis 1862, nous savons, que le récit biblique du Déluge n'est pas une création hébraïque, mais bien sumérienne.

Cette histoire est réelle, et dans ce  "mythe", on entrevoit les précautions qu'a pris Enki pour notre préservation, ainsi que celles de la vie sous toutes ses formes, des attaques cataclysmiques d'Anu.

Notre histoire est peuplé de mythe, mais l'un des plus grand de ces mythes est l'objet mythique du Graal.

L'objet légendaire du Graal apparaît dans la littérature à la fin du XII^e siècle dans le roman Perceval ou le Conte du Graal, comme avatar du chaudron d'immortalité du Dagda (qui veut dire "dieu bon" dans la mythologie celtique irlandaise, il est le  dieu-druide par excellence) – talisman de la mythologie celtique. 

Ce Graal, qui produit une nourriture miraculeuse, qui se renouvelle chaque jour, se présente comme un souvenir de la corne d'abondance au contenu inépuisable. Fournisseur de mets et de boissons, dont la culture celtique fait souvent mention. 

Lorsque les Dieux vivaient avec nous, nous avions TOUT en abondance : nourritures et boissons, amours et enseignements. Nous vivions en accord avec la vie, offrant ses bienfaits à tous ses enfants.

Ce souvenir était si marquant, qu'il s'est perpétué par oral, de génération en génération.

Mais il était bien plus qu'un symbole  d'abondance à nos yeux.

  Le Graal est le symbole d' EA-ENKI.

 À l'intérieur du Graal ci-dessus, vous pouvez voir qu'en son centre, il y a l'ankh la croix de vie égyptienne - porté par tout les Dieux. Représentant le mot ˁnḫ, qui signifie
« vivre » ou « vie », mais aussi, c'est le symbole de l'éternité et de l'amour.

L'Ankh est constitué d'un nœud qui lie TOUS les éléments du monde, et de la croix de la conscience. Ci-contre Amon-Râ  -  Marduk - 1er fils d'Enki portant L'ankh.

Dans les récits du moyen age, le Graal est bien sur christianisé. Anu n'a toujours fait que reprendre nos anciens symboles en les retournant à sa sauce mortifère : il recueillit donc le sang de J.C d'une blessure lors de sa crucifixion.

Le mot Graal attesté au XI ^e siècle sous sa forme latine gradalis, existe également en provençal grazal, faisant aussi référence à la fameuse pierre philosophale. (cliquez et regardez fin de post)

Mais la symbolique du sang est aussi importante : c'est la manifestation de l'âme. Voilà pourquoi Anu la lui fait recueillir, le sang de J.C. Mais le sang incarne notre ascendance divine, notre ADN qui est celui d'Enki en personne, alors il fallait que cette coupe recueille celui de la plus grande farce de notre histoire, le Jésus, qui grâce à cela, confère le pouvoir de l'immortalité. 

"je la cacherais dans un endroit ou nul ne penserait à le chercher" car ce n'est pas qu'une vulgaire coupe faite d'or et de pierres précieuses. Elle est caché à l’œil c'est vrai, simplement parce notre 3éme œil est fermé. Mais elle est en chacun des enfants d'Enki, notre chakra du coeur - ANAHATA - le siège de l'âme sur lequel Enki a bien voulu poser sa protection et son amour. Car ici il ne s'agit que d'Amour, celui qu'Enki à toujours eu pour sa création : la race humaine. L'âme se retrouve ainsi protégée par Enki, par son sceau divin, en forme de coupe. La corne d'abondance apportant réponse, réconfort, amour, protection et vérité.

Il est assez intéressant de constater que toutes ses légendes, peuplant notre imaginaire collectif, soient basées sur l'histoire de nos dieux, tout simplement parce que c'est notre histoire. Ce passé est encore vivant dans nos mythes, et c'est bien pour cela que nous en sommes si friands. Nos âmes savent et se souviennent du passé.

Cette fameuse quête de Graal sous sa forme christianisée/crétinisée, n'est que le pâle reflet du chemin de l'initié enkiste :  dans sa quête de la vérité qui tend vers l'immortalité. 

Regardez l’Hermite qui est la 9éme arcane du tarot (on retrouve encore le 9), sa lanterne est la lumière dans l'obscurité qui guide. Le chakra du cœur, qui illumine l' obscurité interne du corps. L'âme y siège et est guidée par la  la présence d'Enki : en nous par son sceau sacré, qu'est le Graal, sa réserve incommensurable de pouvoir.  Il tient de l'autre main un bâton, rappelant celui que Ptah-Enki en Égypte, que vous voyez représenté à gauche. Tous ses symboles sont profondément imbriqués dans leurs significations.

Mais l'Hermite rappel aussi dans sa représentation Odin sous sa forme de Merlin. Le vieux sage enchanteur.

La volonté d'Anu, de nous détourner de notre père, ainsi que dans ses enseignements, est clair à travers cette soi-disante quête du Graal, faisant de notre héritage un objet provoquant la cupidité et la soif insatiable d'immortalité, sans la moindre conscience. 

Nous pouvons aller à la recherche de notre propre Graal : en entrant dans nos profondeurs, pour y trouver la lumière de notre EA - ENKI. Il n'y a pas de carte où une croix montre son emplacement. Long sera le chemin de sa découverte, la facilité n'est pas du monde de nos dieux, l'essence d'une vraie quête c'est la victoire des valeurs sur ce qu'Anu a tenté de nous inculquer de force.

L'HONNEUR - LA DÉTERMINATION - LE COURAGE - LA LOYAUTÉ - LA COMBATIVITÉ - LE DISCERNEMENT - LA BRAVOURE - LA VOLONTÉ -

LA VÉRITÉ - L'INTÉGRITÉ - LA LIBERTÉ - L'ACTION - L'AMOUR 

QUI SONT L'ESSENCE MÊME DE L'ENKISME.

 ENKI INCARNE LE DROIT D'EXISTER ET DE PROGRESSER SELON SA PROPRE NATURE.

Le mythe Égyptien de la barque Solaire

Collectif, Passion de l'Égypte, Collection de fiches - Éditions Atlas, 1997

Ce mythe est très présent à travers les anciennes civilisations du monde. Car c'est une histoire qui explique le cycle solaire, et toutes les métaphores qui en découlent.

Chaque cycles qui se terminent est comme menacés. Apopis incarne cette menace dans ce mythe, il tentera maintes fois de faire chavirer la barque du Dieu Rê accomplissant son périple sur le dos de Nout la déesse de la voûte céleste. Sur la photo ci-dessus vous pouvez la voir au deuxième plan constellée d'étoiles bleues. Sur l'image ci-contre vous pouvez voir une tentative d'Apopis de faire chavirer la barque où (cité de droite à gauche) Rê assit incarne l'astre solaire, Hathor Déesse Mère, Maat Déesse de justice et Seti affrontant Apopis. Vous pouvez aussi voir sur la barque l’œil Oudjat d'Horus que vous pouvez voir ci-dessous. 

C'est une merveilleuse allégorie de la vie, alors on comprend mieux pourquoi ce mythe incarne tant d'importance, et combien chaque réapparition du Soleil Rê, est fêtée comme une victoire de la Lumière sur l'Obscurité, de la Création sur le Néant.

Le grand Dieu Râ :

Ô toi merveilleux astre solaire

rayon doré de vie, tu nous guide et nous enseigne depuis tant de millénaire.

Je m'incline devant ta magnificence,

Ô toi Marduk, celui qui est né en un lieu pur.

Tes cheveux sont des rayons d'or  bienfaiteurs,

tes yeux d'un intense bleu, sont les flammes protectrices de ton Père,

ton cœur habite le soleil qui dispense chaleur et lumière en tout lieu.

Ton amour pour les humains est légendaire.

Partout où tu poses le pied, abondance et connaissance, prospèrent.

Tes cités aujourd'hui en ruines, éblouissent toujours l'humanité.

Merveilleux soleil !

Lorsque tu te lèves, l'obscurité fait place à ton génie,

apportant joie en nos cœurs, courage en nos âmes,

à chaque nouveau jour tu nous montre

QUE LA VIE NE MEURT JAMAIS !

Tu parcours le ciel sur ta barque d'or,

nourrissant les plantes et les fait croître.

Arrivé au zénith, ta puissance est visible et tu nous montre encore

QUE LA VIE NE MEURT JAMAIS !

Le soir venu lorsque tu te couches,

et passes l'horizon, tu commences ton voyage dans l'au-delà.

Tu combats Apopis, pour que nous puissions le lendemain bénéficier de tes bienfaits,

AINSI LA VIE NE MEURT JAMAIS !

Ta présence nous donne l'espoir de voir enfin la vérité triompher.

Ton combat nous donne l'espoir de voir enfin le vie triompher.

Ô, toi le lion Divin, ton rugissement désarme et terrifie tes ennemis.

Ta lance vengeresse réduit tes ennemis en cendres.

Tu illumines nos chemins en ces temps troublés.

Ton courage et ta détermination à toujours renaître,

nous enseigne les valeurs de ton Merveilleux Père.

 Tu m'es si précieux astre solaire

tout, chez toi, est source d'enseignement 

tout, chez toi, est d'une incomparable beauté

Toi le premier né d'EA - ENKI, prince de la terre,

 qui combat chaque jour pour que la vie ne meurt jamais.

GLOIRE À TOI ENKI MON PÈRE ADORÉ

GLOIRE À TOI, MARDUK - AMON - RÂ

Amon-Râ

Balder

 Il n'est autre qu'Amon-Râ, Marduk chez les mésopotamiens, Balder chez les Celtes, ou encore Surya chez les hindous. Comme vous pouvez le voir sur ces différentes photos, il a toujours les mêmes attributs solaires à travers ses 3 cultures, et prouve que c'est bien un même Dieu qui est représenté de différentes façons. Il est montré ainsi car il est semblable au soleil, c'est le Dieu Solaire par excellence.

Surya

Un Dieu aimant particulièrement l'humanité et qui a  beaucoup fait pour nous. Il est le premier né d'Ea-Enki, il fonda la civilisation Égyptienne sous l'égide bienveillante de son père, à qui il donna la première place :  ATOUM - PTAH. un post lui est consacré ici.

Le soleil représente son énergie car elle habite celui-ci, mais aussi  son niveau d'évolution spirituel. 

Il est un Dieu particulièrement attaqué par Anu son grand père, car il représente parfaitement les valeurs de son père Enki.

Le voyage de Rê sur sa barque :

Illustration du mythe solaire chez les Égyptiens
© Magazine Géo n° 318, août 2005

À la nuit tombée, les "infatigables" (les étoiles) emmènent la barque de Rê ainsi que ses occupants, ils passent l'horizon et entrent dans le Douat (l'au delà), jusqu'à la porte monumentale qui défend la caverne de la première heure de la nuit. Le voyage sera long car il y a 12 h, 12 épreuves et 12 portes bien gardées. Puis il y a Apopis qui tentera tout pour faire chavirer la barque. 

La symbolique est forte, déjà avec le nombre 12: il y a 12 signes du zodiaque, il y a 12 travaux d'Hercule/Thor, et la il y a 12h avec chacunes leurs épreuves. Le 12 est très important car le chemin vers le MAGNUM OPUS contient 12 étapes/épreuves distinctes.

Le Livre des morts nous donne le trajet accompli par Rê pendant les douze heures nocturnes. Mais il en existe beaucoup trop de traduction différentes et donc il faudrait un œil plus qu'averti pour déchiffrer les messages des Dieux qui on été très dévoyé à travers ces millénaires.

Ce qui est primordial à comprendre, c'est que la civilisation Égyptienne est TOTALEMENT et DIAMÉTRALEMENT opposée à la nôtre. Regardez ses hiéroglyphes, ils parlent par images et par associations d'idées, le "surnaturel" comme on dirait aujourd'hui faisait partie intégrante de la vie. Et c'est en ça que les traductions faites des textes, vu à travers un filtre plus que cartésien, sont très différentes de ce que les textes voulaient exprimer à l'origine. 

Illustration du mythe solaire chez les Égyptiens
© Magazine Géo n° 318, août 2005

Rê parcourt le ciel d'est en ouest pour dispenser généreusement sa lumière et sa chaleur . Il est vénéré dans le pays tout entier, il résume les  phases de la mort / renaissance, essentielles à l'évolution d'une âme vers EA-ENKI et l'immortalité.

Le scarabée et l' homme à tête de bélier dans le disque solaire.
Entrée de la tombe de Sethi II, Vallée des Rois - Thèbes-Ouest

Lorsque je parle de mort/renaissance, je parle de symbolique bien sur, prenons le symbole du scarabée bousier sacré. Ci-dessus vous voyez les 3 représentations du soleil.

il est Rê, son image est le disque solaire triomphant. C'est lui qui fait pousser et mûrir les récoltes et permet la vie en Égypte. En déclinant le soir, il devient un dieu à tête de bélier, s'adoucit et s'achemine vers son couché, à l'ouest de la terre.

Scarabaeus sacer

Le symbole du scarabée  est très parlant, celui-ci effectue durant sa vie 4 transformations pour devenir adulte.  Vous remarquerez la présence du 4, qui est un des chiffres sacré d'Enki : 4 directions, 4 éléments, Notre 4 eme chakra là où siège notre âme. Quel meilleur exemple de la mort/renaissance !
Puis c'est un bousier, il roule sa boule semblable à la course du disque solaire à travers le ciel. Sa boule d'excrément devient un symbole important car elle fertilise la terre. Le bousier amène ensuite sa boule dans un terrier, semblable au soleil qui passe l'horizon pour rentrer dans le Douat, afin d'y pondre ses œufs. Comparez ses 2 images ci dessus l'astre solaire qui fait croître les récoltes, et ci-contre la boule du bousier, l'excrément qui fertilise la terre puis qui protège et nourrit ses petits.



Et voilà pourquoi sa troisième représentation est un scarabée.
Car symboliquement il doit mourir, en entrant dans le Douat, et renaître chaque matin, lorsqu'il a affronté les 12 épreuves des différentes heures de son voyage nocturne.

Les dieux nous enseignaient à travers des milliers de symboles, inspirés du monde qui nous entouraient, chargés de poésie et de beauté, pour nous conter la vie et ses merveilles.

Je vais vous donner un autre exemple de la représentation de cette fameuse barque dans la civilisation Celte. Sur le disque de Nebra.
Ci-dessus vous pouvez observer les strilles l'entourant, qui expriment sont rayonnement et elle est faite d'or.
Vous voyez ci-dessous au centre le soleil puis plus ex-centré la lune. Et enfin en bas la barque. Le bord du disque représente la course de celle-ci. un autre post lui est consacré ici.

La nuit noire

La nuit noire.

Je suis arrivée désabusée et repars enchantée.
La vie notre grande mère tantôt si douce et tantôt si terrible.

Elle est un mystère, que j'aime contempler
Elle est un mystère, elle nous observe sans cesse,
expérimente sans cesse.

Nous sommes ses cellules vibrantes.

Partir à l'aventure pour enfin comprendre,
réserve des surprises.
Car il faut se délester pour pouvoir avancer.

Les méandres de l'évolution nous amènent, 
à désapprendre pour pouvoir de nouveau apprendre.

La grande nuit est nécessaire pour pouvoir à nouveau faire renaître la lumière. 

 

Les pieds en l'air ...

 Vivement que cette mise en scène se termine.

Cette minable représentation, trop longue et ennuyeuse,

jouée par des acteurs minables où les décors sont tout aussi médiocres.

C'est fatiguant de cavaler...

Soumis au bon grès de l'autre...

Je suis fatiguée de ce monde froid, cruel et austère.

Souvent j'entends "Le monde est comme ça et pas autrement !".

Mais imaginez ... si le monde pouvait être réellement vivant.

Où tout ce que l'on croyait jusque là inerte,

était absolument  VIVANT.

 Nous sommes pour l'instant sans dessus-dessous

les pieds en l'air et la tête embrumée d'inepties.

Ne sachant où donner de la tête.

Préférer garder les yeux clos 

ne fait pas de nous des Hommes !

Mais des objets inertes exsangues de conscience.

Ptah est Enki chez les Egyptiens

Mythe de la création égyptien:

	Ptah, le dieu créateur, est celui qui donna l'existence au commencement, étant seul, sans nul autre que lui, né de lui-même, qui façonna au commencement, sans père ni mère qui ait créé son corps, seul et unique, qui fit les dieux et créa, mais sans avoir lui-même été créé.
	Titulature de Ptah, tirée du temple d'Edfou, Ostracon du musée du Caire

Au commencement était une étendue d'eau inerte, le Noun primordial. Au sein du Noun est Atoum "Celui qui advient de lui-même" grâce auquel la vie apparaît. L'eau substance primordiale, c'est en elle que se fécondent les germes, c'est elle qui régénère l'être. Atoum  se distingue du Noun et vient à l'existence en prenant conscience de lui-même. Il apparaît sur Benben la colline primordiale en tant que Rê. Il commence par penser. 

L'eau et le bleu sont  des attributs d'Enki, Ptah a une sorte de bonnet bleu sur l'image ci-dessus, il s'appelle Ea "le verseurs d'eau" en Mésopotamie, sa constellation est le verseau. Dans un autre registre le scorpion est l'une de ses autres constellations, c'est le signe de la mort-renaissance.

« J'étais solitaire dans le Noun et inerte. Je ne trouvais pas d'endroit où je puisse me tenir debout, je ne trouvais pas de lieu où je puisse m'asseoir. Je n'avais pas encore créé Nout au-dessus de moi, la première corporation de dieux n'avait pas encore été mise au monde, l'Ennéade des dieux primordiaux n'existait pas, ils étaient encore en moi... Je flottais absolument inerte. » Claire Lalouette , Au royaume d'Égypte : Le temps des rois dieux

 

« J'ai amené mon corps à l'existence grâce à mon pouvoir magique. Je me suis créé moi-même, je me suis constitué ainsi que je le souhaitais, selon mon désir. [...] Je suis l'Éternel, je suis Rê qui est sorti du Noun... Je suis le maître de la lumière. » Claire Lalouette , Au royaume d'Égypte : Le temps des rois dieux

Par sa pensée, il dénombra le Noun… et se créa lui-même. Puis Atoum - Ptah se mis à parler et dès lors se dissocia du Noun. Le Noun ne voit pas ce qui se passe, n'a pas conscience de lui-même ni de ce qui l'entoure. Enfin, Atoum-ptah raconte au Noun ce qui se passe : c'est le dialogue, qui amène l'éveil du Noun, sa prise de conscience de ce qu'il est. Dès lors Atoum-ptah se met en mouvement, et c'est le début de la création. Atoum et Noun sont les moteurs de la création.

L’œuf cosmique:

Pour les Égyptiens, l'œuf est sorti du Noun.  Le Ciel et la Terre n'y sont pas séparés ; ils y sont confondus comme sont confondus les principes mâle et femelle. L'œuf est une unité primordiale, la totalité parfaite sans distinction ni différence. Il se suffit à lui-même.

Symbole du cycle naissance mort-résurrection, notion créatrice du monde qui a donné naissance au Cosmos, puis aux Dieux et enfin aux Hommes. La naissance du monde à partir d'un œuf est une idée commune aux Celtes, aux Grecs, aux Égyptiens, aux Phéniciens, aux Cananéens, aux Tibétains, aux Hindous, aux Vietnamiens, aux Chinois, aux populations sibériennes et indonésiennes, et à bien d'autres encore. Cette notion était commune à tout ces peuples  pour une seule et même raisons : ce sont les enseignements de nos Dieux.

L'eau, est un des principes de toute vie, regardez le liquide amniotique dans lequel le fœtus baigne tout le long de la grossesse. C'est en quelque sorte un œuf primordial, car au début à l'intérieur juste après la fécondation il n'y a pas de forme rien n'y est séparé. Ensuite les cellules se divisent, pour peu à peu former le fœtus. Il crée lui aussi des couples comme par exemples le cœur qui contient 2 valvules, le cerveau qui contient 2 hémisphères, 2 poumons, 2 reins et le foie composé lui aussi de 2 lobes.

Le 2 est un des chiffres sacré d'Enki : Noun et Atoum, L'homme et la femme, le Yin et le Yang, le ciel et la terre, l'humain et son Guide divin, l'Obscurité et la Lumière, l'esprit et la matière...

Naissance des éléments:

Par la parole, Atoum - Ptah anime la matière et lui donne forme. C'est LE SOUFFLE DE VIE. Celui qui s'est manifesté comme le cœur, celui qui s'est manifesté comme la langue, sous l'apparence d'Atoum, il est Ptah le très ancien.

Les premiers à naître est le couple Shou (l'Air) et Tefnet (l'Humidité), d'où naîtront à leur tour un autre couple Geb (la Terre) et Nout (le Ciel).

Le 4 est un autre chiffre sacré d'Enki : les 4 éléments, les 4 directions, le 4éme chakra ANAHATA qui est le chakra du cœur, le siège de l'âme.

À l'origine le Ciel et la Terre étaient étroitement unis, mais par la volonté d'Atoum-Ptah,  Shou se glisse entre Geb et Nout, elle fut élevée haut dans les airs, pour que son ventre étoilé forme la voûte céleste, le firmament. Son dos soutient les astres et la course quotidienne de la barque Solaire. Shou la soulève afin de la séparer de Geb représentée ci contre allongée.

Puis vient la naissance de 4 autres Dieux : Isis, Osiris, Séti, Nephtys, qui fondèrent l'Egypte.

Donc nous avons :  Atoum - Ptah, Shu et Tefnet, Geb et Nout, Isis et Osiris, Séti et Nephtys. Ce qui donne 9 qui est encore un chiffre sacré d'Enki - Ptah. Il est le chiffre de l'immortalité. Regardez chez les celtes, Yggdrasil est l'arbre des 9 mondes.  Puis chez les nordiques il y a Odin qui se pend à Yggdrasil pendant 9 jours et 9 nuits pour obtenir les runes et ainsi les donner à l'humanité.

Référence:

• immortelle Egypte.
• wikipédia.