"Allons mes frères, partons en quête d'un nouveau monde. J'ai pris pour but l'horizon de la mer du couchant. Et quoique dépossédé de l'ardeur de nos forces d'antan qui bousculait le ciel et la terre, nous sommes ce que nous sommes. Oui ! L'âme trempée et le cœur héroïque. Bien affaiblis hélas par les ans, mais fort de la volonté de combattre, chercher, trouver ... et ne rien céder." Alfred Tennyson.



23 janvier 2016

2 - L'homéostasie :








J'ai choisi, afin d'illustrer ce post, les œuvres de Michael Grab, qui réalise des équilibres exclusivement réalisé avec des pierres.

"L’élément le plus fondamental de l’équilibre dans un sens physique est de trouver une sorte de "trépied" pour la roche afin qu’elle se tienne debout" Michael Grab

Le trépied dont il parle, au niveau du corps humain, est le respect des impératifs du corps, c'est à dire avoir un régime physiologique, des activités physiques adaptées pour permettre l'homéostasie et l'équilibre dont  parle les œuvres de Michael Garb.  

"Je me réfère à la méditation, ou comment trouver un point de silence en vous. Certaines tentatives d’équilibres peuvent en effet appliquer une pression importante sur votre esprit et votre patience. Le défi est de surmonter patiemment tout doute qui pourrait surgir " Michael Grab

Et les pratiques spirituels, méditation et expansion de conscience, peuvent exprimer tout leurs potentiels une fois l'homéostasie atteint.










Le corps humain est constitué de millions de cellules presque toujours en activité et le fait qu'ils s'y produise si peu de problème de fonctionnement ne peut que nous émerveiller. Au début du XXéme siècle, un physiologiste américain W.Cannon parlait de la "sagesse du corps" : Il a créé le mot homéostasie pour décrire sa capacité de maintenir une stabilité relative du milieu interne malgré les fluctuations constances de l'environnement, il s'agit d'un état d'équilibre dynamique dans lequel les conditions internes varient, mais toujours dans des limites relativement étroites.

En général, on considère que l'homéostasie se maintient quand les besoins de l'organisme sont satisfaits et qu'il fonctionnement bien. Mais son maintient est un processus complexe. En effet, presque tout les systèmes contribuent à maintenir un milieu interne stable. Non seulement l'organisme doit maintenir à tout moment une concentration adéquate de nutriments dans le sang, mais il doit également surveiller et ajuster sans arrêt l'activité cardiaque et la pression artérielle afin que le sang puisse être acheminé à tous les tissus. Et il doit éviter l'accumulation des déchets et assurer une régulation précise de la température corporelle. Une large gamme de processus chimiques, thermiques et neurologiques agissent et interagissent de façon complexe dans l'organisme, certains ayant tendance à le rapprocher, d'autres à l'éloigner de son objectif ultime qui est l’homéostasie.



Mécanisme de régulation de l’homéostasie :

La communication entre les différents parties de l’organisme est essentielle au maintient de l'homéostasie. Le système nerveux et le système endocrinien assurent la majorité de la communications, respectivement au moyen d'influx nerveux transmis par les nerfs et d'hormones transportée par le sang. Quel que soit le facteur contrôlé, tous les mécanismes de régulation comportent au moins 3 éléments interdépendants :

Un récepteur : Capteur dont le rôle consiste à surveiller l'environnement et à réagir au changements, ou stimulus, en envoyant des infos au second élément.

Le centre de régulation : Fixe la valeur de référence où la variable doit être maintenue, analyse des données qu'il reçoit et détermine la réaction appropriée.

L'effecteur : Grâce auquel le centre de régulation produit une réponse au stimulus. La réponse produit alors une rétroaction qui agit sur le stimulus. Elle peut avoir un effet de le réduire (rétro-inhibition) de sorte que tout le mécanisme de régulation cesse son activité, ou elle peut le renforcer (rétroaction) de sorte que la réaction se poursuit avec une intensité croissante.



Mécanisme de rétro-inhibition :

La majorité des mécanismes de régulation de l'homéostasie sont des mécanismes  de rétro-inhibition, c'est à dire des systèmes qui, par leur réponse, mettent fin au stimulus de départ ou réduisent son intensité. La valeur de la variable change donc dans une direction opposée au changement initial et revient à une valeur "idéale", d’où le terme "rétro-inhibition".

Exemple : un appareil de chauffage relié à un thermostat. Celui-ci contient à la fois le récepteur et le centre de régulation. Si le thermostat est réglé à 20°, il met l'appareil de chauffage (l'effecteur) en marche dés que la température de la pièce descend sous cette valeur. l'appareil réchauffe alors l'air ambiant ; lorsque la température atteint 20°C ou un peu plus, le thermostat coupe l'appareil. Le cycle "marche" et "arrêt" ainsi créé permet de conserver dans la maison une température assez proche de la valeur désirée, soit 20°C.

Le "thermostat" de votre corps, situé dans une partie de l'encéphale appelé hypothalamus, fonctionne à peu près selon le même principe.

Pour poursuivre leurs activités métaboliques normales, les cellules doivent disposer d'un apport continu de glucose, le principal carburant qui leur permet de produire l'énergie cellulaire. Normalement, la concentration de glucose dans le sang se maintient. Par exemple, lorsqu'il y a une absorption trop grande de sucre cela entraîne une augmentation de la glycémie, d'où une rupture de l'équilibre homéostasique. Celle-ci stimule les cellules productrices d'insuline, qui libèrent alors cette dernière dans le sang. Elle accélère l'absorption de l’excès de glucose, par la plupart des cellules et favorise son stockage dans le foie et les muscles ; Le corps met ainsi le glucose en réserve. La glycémie revient donc à la normal et le stimulus diminue également.

À l'inverse si le corps manque se retrouve en hypoglycémie, le foie relâche le glucose qu'il à préalablement stocké, et la glycémie  remonte de façon à ce que l'équilibre homéostasique soit atteint.

La capacité de l'organisme de réguler son milieu interne revêt une importance capitale, et tous les mécanismes de rétro-inhibition contribuent par leu action à éviter les changements soudains et importants au sein de l'organisme.



Mécanisme de rétroaction :

On dit "rétroactivation" parce que le changement produit va dans le sens de la fluctuation initiale. Ils régissent des phénomènes peu fréquents. Ils déclenchent une série d'événements pouvant s'auto-entretenir et avoir un caractère explosif : "en cascade".

Prenons un exemple, la coagulation du sang:

1- Rupture ou déchirure de la paroi d'un vaisseau sanguin.
2- Coagulation, les plaquettes s'agglutinent sur le site de   
la lésion et libèrent des substances chimiques.
       3- Les substances chimique libérées attirent d'autre plaquettes.
4- La coagulation se poursuit jusqu'à ce que le caillot        
nouvellement formé colmate la fuite.

La coagulation sanguine est une réaction normales lorsque le revêtement d'un vaisseau sanguin est déchiré ou endommagé, et c'est un exemple excellent de régulation d'une fonction importante organique par rétroactivation.



Déséquilibre homéostatique :

L'importance de l'homéostasie est tel qu'on considère que la plupart des maladies sont causées par un déséquilibre homéostatique. On trouve de nombreux exemples de ces déséquilibres dans certaines situations pathologiques, lorsque les mécanismes normaux de rétro-inhibition ne sont plus en mesure de jouer leur rôle et que ce sont les mécanismes destructeurs de rétroactivation qui deviennent prédominants.

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